En comptabilité d’entreprise, les immobilisations sont généralement réparties sur une durée d’utilisation. En effet, ces immobilisations sont les éléments de l’actif qui servent de manière durable à l’exploitation de l’entreprise. Et cela se fait grâce aux amortissements comptable. Qu’est-ce qu’un amortissement comptable ? Et à quoi sert-il et quelles sont ses caractéristiques ?
Quelle est la définition d’un amortissement comptable ?
Un amortissement comptable est le fait de constater la perte de valeur d’un bien. En effet, les biens d’une entreprise finissent par s’user physiquement sur le plan technique, ils viennent à être dépassé. Alors, la constatation de cette perte en comptabilité est tout simplement l’amortissement. Ainsi, pour l’évaluation de ces biens immobiliers, les amortissements permettent de faire une correction, puisque ces derniers font partie du patrimoine de l’entreprise. De plus, en comptabilité, ce constat est une obligation. Que cela se solde en une perte ou en un bénéfice, le calcul des amortissements doit être un exercice comptable à faire chaque année.
Quelle est la définition d’une immobilisation amortissable ?
Un bien est amortissable du moment que la durée de son utilisation est fixée par une entreprise. Ainsi, il faudrait créer un flux de trésorerie afin de mesurer le temps d’amortissement possible des immobilisations. Ces derniers se déclinent en trois catégories : il y a d’un côté les immobilisations corporelles, les immobilisations incorporelles et celles financières. Dans la première catégorie, vous pouvez retrouver les biens immobiliers, les matériels et les outils de l’entreprise, le matériel de transport, d’informatique, mais aussi les biens mobiliers. Dans le rang des immobilisations incorporelles se trouvent les licences, les brevets d’invention, les sites internet, le fonds de commerce, la dotation et les logiciels de développement. Les amortissements financiers quant à eux ne sont pas des immobilisations amortissables, mais ils peuvent bien être dépréciés.
Comment calculer le taux de l’amortissement comptable en fonction des durées ?
Pour connaître la durée des amortissements d’une immobilisation, il serait important de connaître leur durée d’utilisation réelle. Ainsi, il existe une durée maximale fixée pour certaines immobilisations. C’est une durée d’usage fiscale et pour en bénéficier, il y a un plan de critères à respecter par une entreprise. Par exemple, une entreprise employant moins de 50 salariés pouvait bénéficier de la dotation d’une durée d’utilisation. Mais aussi, une entreprise faisant un chiffre d’affaires hors taxes inférieur à 8 000 000 d’euros ou s’il possède un bilan total est inférieur ou égal à 4 000 000 d’euros, peut utiliser la durée d’usage fiscale. Cette dernière varie de 6 ans à 10 ans pour le matériel, de 5 à 10 ans pour les outillages. La durée d’amortissement prévu pour un mobilier est de 10 ans.
Pour le matériel informatique, la durée d’amortissement est de 3 ans. Cependant, pour calculer un amortissement comptable, sachez qu’il existe diverses méthodes de calcul. Ainsi, vous pouvez employer l’amortissement dégressif, linéaire ou variable. Cependant, l’amortissement dégressif est la méthode la plus utilisée par les entreprises. Pour utiliser cette méthode, il suffit d’appliquer un coefficient fiscal aux taux linéaire. Pour les amortissements des immobilisations d’une durée de 3 ou 4 ans par exemple, le coefficient fiscal est 1,25. Ainsi, chaque année, l’amortissement de cette immobilisation sera calculé en fonction de ce coefficient. C’est un exercice fortement recommandé.